pp. 455-456
Je nie vois a Paris, Π°ΠΈ bas de la rue Soufflet, a sa junction avec Ie boulevard Saint-Michel. Je suis sur Ie trottoir qui est a droite quand on monte vers Ie Pantheon et je regorde Ie cote oppose de la rue. Je constate que la se trouve un vaste etalage de bouquiniste; d'immenses rayons bordent la facade sous des arcades, et des employes juches sur des echelles sont occupes a manier les bouquins. A terre entre les piliers, sont des tables chargees de livres que consultent les passants et ΡΠ΅ΡΠ΅ des lecteurs assis. Je considere ce spectacle avec un certain etonne-ment, mais sans me rap-peler dans ΡΠΎΠΏ reve qu'il n'est pas conforme a la realite, car je sais tres bien au'a cette place se trouve ΠΏΠΎΠΏ un bouquiniste, mais un grand cafe. Mais dans ΡΠΎΠΏ reve, ce souvenir ne me vient pas. Je m'eloigne et; tout aupres; sur Ie boulevard, entre Ie coin de la rue et la fontaine Media's, je me mele a des badauds qui font cercle autour d'un gymnaste forain. A ce moment, je me mets a ratiociner. Je me rappelle etre venu a Paris la veille, qui etait un samedi et il me vient a I'idee que Ie lendemain lundi, je viendrai encore a Paris, selon ΡΠΎΠΏ habitude, pour la seance de I'Academie. Et, de la, je con-clus (ce qui n'est pas bien meritoire;, que Ie jour present est un dimanche. Et tout a coup, je me dis: ' Comment se fait-il que je sois hi un dimanche? Cela ne m'arrive presque jamais', et, aussitot, la lumiere se fait dans ΡΠΎΠΏ esprit: 'Si c'est dimanche et si je me crois a Paris, c'est que je reve. ' Immediatement, Ie reve devient conscient de la maniere la plus nette, sans rien perdre de son caractere hallucinatoire ni de la vigueur des images qu'il represente.
Ainsi, ce qui a fait naitre en moi la conviction que je revais, ce n'est, point cet argument vatable que Ie coin de la rue Soufflet m'apparait occupe par un magasin que, (dans la realite, mais ΠΏΠΎΠΏ dans ΡΠΎΠΏ reve, puisque Ie souvenir ne m'en revient pas), je sais fort bien ne pas Ρ etre. mais cet argument bien mediocre que je me vois a Paris un jour ou je n'aipas /'habitude d'y venir.
pp. 457-458
En void un que j'ai fait souvent avec diverses variantes dans Ie detail. Je dirai en passant que I'idee de cette disposition de la caverne doit avoir ete puisee par moi dans les relations que j'ai lues touchant les moeurs de I'ornithorynque, mammifere inferieur de I'Australie, dont la retraite est disposee a peu pres comme la caverne de ΡΠΎΠΏ reve.
Je suis poursuivi par des gens qui en veulent a ma vie: ce sont ou des malfaiteurs ou des sauvages ou souvent des soldats d'une puissance ennemie en guerre avec la France. Je vais etre atteint, quelquefois ΡΠ΅ΡΠ΅ je suis deja pris, quand une pensee surgit dans ΡΠΎΠΏ cerveau: je me ropelle qu'il Ρ a un moyen admirable de tromper la vigilance des poursuivants, c'est de me cacher dans une caverne tout a fait inaccessible pares que son entree est submergee et qu'il faut plonger dans I'eau d'un lac pour v penetrer. Remarquez qu'a ce moment il n'v a dans ΡΠΎΠΏ reve ni lac, ni caverne a I'e-tat d'image mentale exteriorisee, c'est une simple pensee qui me vient Π°ΠΈ cerveau pendant que je fuis dans une rue ou dans les corridors d'une mai-son. A ce moment, par un acte de ma volonte, je change la scene et la transporte dans un autre cadre ou se trouvent Ie lac et la caverne neces-saires. Parfois ΡΠ΅ΡΠ΅, s'il arrive que j'etais deja pris, je remonte Ie cours des evenements et me replace a un moment ou je ne I'etais pas encore pour fake derouler la scene dans une outre direction et lui donner une issue differente. Done je replace Ie tout, poursuivants et poursuivi, a bonne distance, je prends de I'avance pour arriver Ie premier et sans etre vu a I'en-droit convenable du lac; la, je plonge et penetre dans la caverne ou j'e-prouve un sentiment parfait de securite, prenant ΡΠ΅ΡΠ΅ plaisir a entendre au-dessus de ma tete, separes de moi par une mince couche de terre, les pas des poursuivants a pied ou a cheval, errant en tous sens, completement desorientes.
ΠΡΠΈΠ»ΠΎΠΆΠ΅Π½ΠΈΠ΅ Π
ΠΡΠΈΠΌΠ΅ΡΡ, Π²Π·ΡΡΡΠ΅ ΠΈΠ· Π₯Π΅ΡΠ²ΠΈ Π΄Π΅ Π‘Π΅Π½-ΠΠ΅Π½ΠΈ (1964)
pp. 358-359
Chemin faisant, sachant parfaitement que je reve, je pense aux idees de M. Maury; je me demande quel serait a son avis la portion de ΡΠΎΠΏ encephale qui se maintient ainsi eveillee. Il faudrait bien, me disais-je, qu'il trouvat ΡΠΎΠΏ cerveau eveille tout entier, car je me crois sincerement en ce moment la plenitude de mes facultes intellectuelles, je sens que je puis raisonner et me souvenir. Ce que j'ai lu sur les theories materialistes, et ce que je me propose de noter Π°ΠΈ sujet de ce reve s'offrent tres clairement a mon esprit.
ΠΡΠΈΠΌΠ΅ΡΠ°Π½ΠΈΡ
1
ΠΠΎ-Π°Π½Π³Π»ΠΈΠΉΡΠΊΠΈ Β«ΠΎΡΠΎΠ·Π½Π°Π½Π½ΠΎΠ΅ ΡΠ½ΠΎΠ²ΠΈΠ΄Π΅Π½ΠΈΠ΅Β» ΠΎΠ±ΠΎΠ·Π½Π°ΡΠ°Π΅ΡΡΡ ΡΠ΅ΡΠΌΠΈΠ½ΠΎΠΌ Β«lucid dreamingΒ», ΡΡΠΎ Π±ΡΠΊΠ²Π°Π»ΡΠ½ΠΎ ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ΠΈΡΡΡ ΠΊΠ°ΠΊ Β«ΡΡΠ½ΠΎΠ΅ ΡΠ½ΠΎΠ²ΠΈΠ΄Π΅Π½ΠΈΠ΅Β». ΠΠΎΠΎΠ±ΡΠ΅, ΠΏΡΠΈ ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄Π΅ ΠΊΠ½ΠΈΠ³ ΠΏΠΎ Π΄Π°Π½Π½ΠΎΠΉ ΡΠ΅ΠΌΠ°ΡΠΈΠΊΠ΅ ΡΡΡΠ΅ΡΡΠ²ΡΠ΅Ρ ΠΏΡΠΎΠ±Π»Π΅ΠΌΠ° ΠΎΡΡΡΡΡΡΠ²ΠΈΡ ΠΎΠ±ΡΠ΅ΠΏΡΠΈΠ½ΡΡΠΎΠΉ ΡΠ΅ΡΠΌΠΈΠ½ΠΎΠ»ΠΎΠ³ΠΈΠΈ Π²Π²ΠΈΠ΄Ρ ΠΎΡΡΡΡΡΡΠ²ΠΈΡ Π½Π°ΡΡΠ½ΡΡ ΠΈΡΡΠ»Π΅Π΄ΠΎΠ²Π°Π½ΠΈΠΉ ΡΠ°ΡΡΠΌΠ°ΡΡΠΈΠ²Π°Π΅ΠΌΠΎΠ³ΠΎ ΡΠ΅Π½ΠΎΠΌΠ΅Π½Π° Π² Π ΠΎΡΡΠΈΠΈ. β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
2
ΠΠ΄Π΅ΡΡ ΠΈ Π΄Π°Π»Π΅Π΅ ΠΌΡ Π±ΡΠ΄Π΅ΠΌ ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ΠΈΡΡ ΡΠ΅ΡΠΌΠΈΠ½ Β«lucid dreamingΒ» ΠΊΠ°ΠΊ Β«ΠΎΡΠΎΠ·Π½Π°Π½Π½ΠΎΠ΅ ΡΠ½ΠΎΠ²ΠΈΠ΄Π΅Π½ΠΈΠ΅Β». ΠΡΠΈΡΠΈΠ½Π° ΠΎΠ±ΡΡΡΠ½Π΅Π½Π° Π²ΡΡΠ΅ β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
3
ΠΠ½ΠΈΠ³Π° ΠΎΠΏΡΠ±Π»ΠΈΠΊΠΎΠ²Π°Π½Π° Π²ΠΏΠ΅ΡΠ²ΡΠ΅ Π² 1968 Π³. β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
4
ΠΠΊΡΡΡΠ°ΡΠ΅Π½ΡΠΎΡΠ½ΠΎΠ΅ Π²ΠΎΡΠΏΡΠΈΡΡΠΈΠ΅ β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
5
ΠΠΏΠ΅ΡΠ²ΡΠ΅ ΠΎΠΏΡΠ±Π»ΠΈΠΊΠΎΠ²Π°Π½Π°: ΠΠ°ΡΠΈΠΆ, 1867.
6
Norman Malcolm, Dreaming, Routledge&Kegan Paul, London, 1959, p. 12.
7
ΠΡΠ½ΠΎΠ»ΡΠ΄-Π€ΠΎΡΡΡΠ΅Ρ, Ρ. 172β173.
8
ΠΠ΅Π»Π°ΠΆ, Ρ. 450β451; ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ Ρ ΡΡΠ°Π½ΡΡΠ·ΡΠΊΠΎΠ³ΠΎ β Π¦. ΠΡΠΈΠ½.
9
Fox, Ρ. 69.
10
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
11
C.D.Brood, Lectures on Psychical Research, Routlege&Kegan Paul, London, 1962, pp. 156β157.
12
Β«Π‘Π½ΠΎΠ²ΠΈΠ΄Π΅Π½ΠΈΡ Π·Π½Π°Π½ΠΈΡΒ» β ΡΠ΅ΡΠΌΠΈΠ½ Π€ΠΎΠΊΡΠ° Π΄Π»Ρ ΠΎΠ±ΠΎΠ·Π½Π°ΡΠ΅Π½ΠΈΡ ΠΎΡΠΎΠ·Π½Π°Π½Π½ΡΡ ΡΠ½ΠΎΠ².
13
Fox, pp.35β36.
14
Π€ΠΎΠΊΡ Π³ΠΎΠ²ΠΎΡΠΈΡ ΠΎ Π²ΠΎΠ·Π½ΠΈΠΊΠ½ΠΎΠ²Π΅Π½ΠΈΠΈ Β«ΠΊΡΠΈΡΠΈΡΠ΅ΡΠΊΠΎΠΉ ΡΠΏΠΎΡΠΎΠ±Π½ΠΎΡΡΠΈΒ» Π² ΡΠ½ΠΎΠ²ΠΈΠ΄Π΅Π½ΠΈΡΡ . ΠΠΎΠ·ΠΌΠΎΠΆΠ½ΠΎ, Π² ΡΠ²ΡΠ·ΠΈ Ρ ΡΡΠΈΠΌ ΡΠΌΠ΅ΡΡΠ½ΠΎ ΡΠΏΠΎΠΌΡΠ½ΡΡΡ Π΅Π³ΠΎ Π²ΡΡΠΊΠ°Π·ΡΠ²Π°Π½ΠΈΡ ΠΎΠ± ΡΡΠΎΠΌ ΡΠ²Π»Π΅Π½ΠΈΠΈ ΠΊΠ°ΠΊ ΠΎ Β«ΡΠ²ΡΠ·Π°Π½Π½ΠΎΠΌ Ρ ΠΏΡΠΈΠ½ΡΠΈΠΏΠΎΠΌ Π² Π½Π°Ρ, ΠΊΠΎΡΠΎΡΡΠΉ ΡΡΠ²Π΅ΡΠΆΠ΄Π°Π΅Ρ Β«Π― Π΅ΡΡΡ Ρ, Ρ ΡΡΡΠ΅ΡΡΠ²ΡΡΒ».
15
Fox, pp. 113β114.
16
Fox, pp.90.
17
Fox, pp. 108.
18
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
19
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
20
Whiteman, ΡΡ.57-58
21
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
22
R.W.H. Myers, Β«Automatic Writing β HIΒ», Proceedings of the Society for Psychical Research, Vol. IV, Part 11, May<1887> pp.241 β 242.
23
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
24
ΠΠΈΠΏΠ½Π°Π³ΠΎΠ³ΠΈΡΠ΅ΡΠΊΠΈΠ΅ β Π·ΡΠΈΡΠ΅Π»ΡΠ½ΡΠ΅, ΡΠ»ΡΡ ΠΎΠ²ΡΠ΅ ΠΈ Ρ. Π΄. ΠΎΠ±ΡΠ°Π·Ρ, ΡΠΏΠΎΠ½ΡΠ°Π½Π½ΠΎ Π²ΠΎΠ·Π½ΠΈΠΊΠ°ΡΡΠΈΠ΅ Π²ΠΎ Π²ΡΠ΅ΠΌΡ Π·Π°ΡΡΠΏΠ°Π½ΠΈΡ, Π½Π° Π³ΡΠ°Π½ΠΈΡΠ΅ ΡΠ½Π° ΠΈ Π±ΠΎΠ΄ΡΡΡΠ²ΠΎΠ²Π°Π½ΠΈΡ β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
25
Ouspensky, p. 273; ΡΠΈΡΠΈΡΡΠ΅ΡΡΡ ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ Β«ΠΠΎΠ²ΠΎΠΉ ΠΌΠΎΠ΄Π΅Π»ΠΈ Π²ΡΠ΅Π»Π΅Π½Π½ΠΎΠΉΒ» Π½Π° ΡΡΡΡΠΊΠΈΠΉ ΡΠ·ΡΠΊ Π.8. ΡΠΎΠ½ ΠΠΎΠΊΠ° β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
26
Whiteman, Ρ. 60.
27
Π€ΠΎΠΊΡ, Ρ. 135.
28
ΠΡΠ΅ Π΄Π²Π° ΡΠ»ΡΡΠ°Ρ ΠΏΡΠΈΠ²Π΅Π΄Π΅Π½Ρ Π² ΠΏΡΠΈΠ»ΠΎΠΆΠ΅Π½ΠΈΠΈ Π.
29
Edmund Gurney, 'On Apparations Occuring Soon alter Death', Proceedings of the Society for Psychical Research, Vol. V, Part 14, June, 1889, p. 450.
30
E.Gurney, F.W.H. Myers&F.Podmore, Phantasms of the Living, Trubner&Co., London, 1886, Vol. I, p. 266.
31
Gerald Whilliam, Earl of ΠΠΎ/four, 'A Study of the Psychological Aspects of Mrs/ Willelt's Mediuship, and of the Statements of the Communicators concerning Process', Proceedings of the Society for Psychical Research, Vol. XLIII, Part 140, May, 1935, pp. 69β71.
32
Π’Π°ΠΌ ΠΆΠ΅, Ρ. 60.
33
Π’Π°ΠΌ ΠΆΠ΅, Ρ. 98
34
Arnold-Forster, Ρ.56
35
Arnold-Forster, Ρ. 57β58
36
ΠΈΠΌΠ΅Π΅ΡΡΡ Π²Π²ΠΈΠ΄Ρ Π·Π°ΠΊΠΈΡΡ Π°Π·ΠΎΡΠ°, ΠΈΠ½ΠΎΠ³Π΄Π° ΠΈΡΠΏΠΎΠ»ΡΠ·ΡΠ΅ΠΌΠ°Ρ Π΄Π»Ρ ΠΎΠ±ΡΠ΅ΠΉ Π°Π½Π΅ΡΡΠ΅Π·ΠΈΠΈ Π² Π·ΡΠ±ΠΎΠ²ΡΠ°ΡΠ΅Π±Π½ΠΎΠΉ ΠΏΡΠ°ΠΊΡΠΈΠΊΠ΅. β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
37
Rhona Churchill, ΡΠ°ΡΡΠ½Π°Ρ ΠΏΠ΅ΡΠ΅ΠΏΠΈΡΠΊΠ°.
38
ΠΡΡΠ³ΠΈΠ΅ ΠΏΡΠΈΠΌΠ΅ΡΡ ΡΠΌ. Π² ΠΏΡΠΈΠ»ΠΎΠΆΠ΅Π½ΠΈΠΈ Π.
39
F.S. Smylhe, The Adventures of a Mountaineer, J.M. Dent & Sons Ltd., London, 1940, PP- 35β36.
40
Π’ΠΎΠΌ ΠΆΠ΅, Ρ. 149.
41
Arnold-Forster, pp. 64-65
42
ΠΠ΅Π»Π°ΠΆ, Ρ. 453 (ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ Ρ ΡΡ. β Π°Π²ΡΠΎΡΠ°)
43
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
44
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
45
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
46
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
47
Van Eeden, pp. 449β450.
48
ΠΡΠΈΡ ΠΎΠΊΠΈΠ½Π΅Π· β ΡΠΏΠΎΡΠΎΠ±Π½ΠΎΡΡΡ ΠΏΡΠΎΠΈΠ·Π²ΠΎΠ΄ΠΈΡΡ ΠΎΠ±ΡΠ΅ΠΊΡΠΈΠ²Π½ΡΠ΅ ΠΈΠ·ΠΌΠ΅Π½Π΅Π½ΠΈΡ Π² ΡΠΈΠ·ΠΈΡΠ΅ΡΠΊΠΎΠΌ ΠΌΠΈΡΠ΅ ΡΡΠΈΠ»ΠΈΠ΅ΠΌ Π²ΠΎΠ»ΠΈ. β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
49
Whiteman, p. 73.
50
Ouspensky, pp. 279β280; ΡΠ°ΡΡΠΈΡΠ½ΠΎ ΡΠΈΡΠΈΡΡΠ΅ΡΡΡ ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ Β«ΠΠΎΠ²ΠΎΠΉ ΠΌΠΎΠ΄Π΅Π»ΠΈ Π΄Π΅Π»Π΅Π½Π½ΠΎΠΉΒ» Π½Π° ΡΡΡΡΠΊΠΈΠΉ ΡΠ·ΡΠΊ Π.8. ΡΠΎΠ½ ΠΠΎΠΊΠ° β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
51
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
52
Von Eeden, p. 448
53
Fox, pp. 90β91.
54
ΠΠ½ΠΈΠ³Π° Π½Π°ΠΏΠΈΡΠ°Π½Π° Π² 1968 Π³. β ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
55
Fox, Ρ. 106.
56
Fox, Ρ. 98.
57
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
58
Ouspensky, p. 284. Π¦ΠΈΡΠΈΡΡΠ΅ΡΡΡ ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π²ΠΎΠ΄ Π.Π. ΡΠΎΠ½ ΠΠΎΠΊΠ°.
59
F.W.H.Myers, Β«Automatic Writing β IIIΒ», Proceedings of the Society (or Psychical Research, Vol. IV, Part!1, May, 1887, p. 242
60
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
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ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
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ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
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ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
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ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
65
Π‘Π²Π΅ΡΠ»ΠΎ-ΠΊΠΎΡΠΈΡΠ½Π΅Π²ΠΎΠ΅ ΠΊΡΠ°ΡΡΡΠ΅Π΅ Π²Π΅ΡΠ΅ΡΡΠ²ΠΎ, ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².
66
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π‘.
67
F.W.H.Myers, 'Automatic Writing β III', Proceedings of the Society for Psychical Research, Vol. IV, Part 1 I, May, 1887, pp. 241β242.
68
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
69
Fox, Ρ.46
70
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
71
ΠΡΠΏΡΡΡΠ΅ΠΌΡΠΉ Π.
72
ΠΡΠΎΠΏΡΠΈΠΎΡΠ΅ΡΠΎΡ ΡΠΏΠ΅ΡΠΈΠ°Π»ΠΈΠ·ΠΈΡΠΎΠ²Π°Π½Π½ΠΎΠ΅ ΡΡΠ²ΡΡΠ²ΠΈΡΠ΅Π»ΡΠ½ΠΎΠ΅ Π½Π΅ΡΠ²Π½ΠΎΠ΅ ΠΎΠΊΠΎΠ½ΡΠ°Π½ΠΈΠ΅ ΠΈΠ· Π³ΡΡΠΏΠΏΡ ΠΌΠ΅Ρ Π°Π½ΠΎΡΠ΅ΡΠ΅ΠΏΡΠΎΡΠΎΠ², ΡΠ°ΡΠΏΠΎΠ»ΠΎΠΆΠ΅Π½Π½ΠΎΠ΅ Π² ΠΎΠΏΠΎΡΠ½ΠΎ-Π΄Π²ΠΈΠ³Π°ΡΠ΅Π»ΡΠ½ΠΎΠΌ Π°ΠΏΠΏΠ°ΡΠ°ΡΠ΅ (ΡΠΊΠ΅Π»Π΅ΡΠ½ΡΠ΅ ΠΌΡΡΡΡ, ΡΡΡ ΠΎΠΆΠΈΠ»ΠΈΡ, ΡΠ²ΡΠ·ΠΊΠΈ) ΠΏΡΠΈΠΌ. ΠΏΠ΅ΡΠ΅Π².